Cabinet de psychothérapie à Bourg-en-Bresse
Je m’appelle Laurence Thiebau, psychothérapeute psychopraticienne formée en Psychothérapie à l’institut IFRDP à Dijon, je reçois à mon cabinet de Bourg-en-Bresse sur rendez-vous toute personne éprouvant des difficultés d’ordre psychologique (addictions/dépendances, dépression, anxiété, problèmes affectifs et sexuels, phobies, affirmation de soi, confiance en soi, estime de soi, après exclusion de toute origine biologique).
Dans certaines situations, circonstance ou étapes de la vie, il est parfois difficile de s’y retrouver au point de se sentir démuni, mal dans sa peau ou perdu.
Vous avez vécu une situation traumatisante (agression, accident, deuil, rupture…) que vous n’arrivez pas à surmonter ? Vous souffrez de crises d’angoisse, de panique ou de spasmophilie ? Vous n’avez goût à rien et vous vous sentez déprimé ? Vous ne trouvez pas ce qui vous motive dans la vie ? Vous manquez de confiance en vous ? Vous souffrez de peurs handicapantes (peur du noir, de prendre l’avion, de parler en public…) ? Vous souhaitez vous débarrasser d’une dépendance (alcool, tabac…) ? Vous souffrez de migraines, d’insomnie ou de problèmes de peau ? Vous souffrez de troubles sexuels ou alimentaires ? Vous avez des difficultés relationnelles (famille, couple, travail…) ?
La thérapie peut s’envisager dans de nombreux cas, lorsque certaines pensées, situations ou symptômes deviennent bloquants. Consulter un thérapeute est une démarche positive, qui permet de se libérer de ses freins (peurs, traumatismes, troubles, souffrances…) pour avancer dans la vie et réaliser son potentiel.
Ensemble, nous chercherons des solutions et tenterons, en partant de vos ressources, envies et qualités personnelles, de résoudre vos questions, votre mal-être, vos souffrances ou vos angoisses.
La psychothérapie individuelle est un travail sur soi qui permet de mettre au clair certains aspects de sa vie, de faire face à certaines difficultés ou souffrances pour se sentir mieux, se connaître et devenir plus libre et autonome dans sa propre vie.
Ce travail se fait en étroite collaboration avec une personne compétente, formée et qui accompagne, aide et soutient, tout au long de ce cheminement. La personne qui entame une psychothérapie doit pouvoir se sentir écoutée, respectée et en confiance. La qualité de la relation avec le psychothérapeute contribue souvent au bon déroulement et à l’aboutissement d’une psychothérapie réussie.
La thérapie de couple est indiquée pour des couples traversant d’importantes difficultés «structurelles» ou pour des couples qui ont pris conscience, de la nécessité d’approfondir les mécanismes qui régissent leur fonctionnement de leur vie de couple.
Le couple est un groupe, ou fonctionne comme un groupe, à divers titres de par sa constitution dans la relation amoureuse, avec l’importance des processus inconscients dans le choix de l’objet amoureux et leur articulation dans la relation elle-même et dans sa dimension intergénérationnelle.
La thérapie de couple est tout particulièrement indiquée lorsque les partenaires d’un couple traversent une situation de crise, de conflit, de rupture amoureuse s’inscrivant dans un contexte structurel et s’exprimant par une profonde souffrance, tout en restant suffisamment attachés l’un à l’autre pour souhaiter rétablir leurs liens affectifs, sexuels et de communication. Les couples « symbiotiques » et les couples s’inscrivant dans un conflit durable sont une indication spécifique.
La psychothérapie de couple peut se présenter comme un lieu de différenciation qui peut ouvrir secondairement sur une thérapie individuelle. Une autre indication peut être celle de couples qui s’interrogent sur une éventuelle séparation et souhaitent, si elle se produit, qu’elle soit le moins douloureuse possible, en particulier pour leurs enfants. La règle de la « libre association » est fondamentale en psychothérapie de couple, ce qui pose la question de son application en situation groupale. Cependant, cette règle de liberté n’oblige personne à dire ce qu’il pense. Chacun a le droit de préserver ses secrets personnels et son espace psychique intérieur. C’est le paradoxe de la liberté d’expression !
Le but de la psychothérapie de couple est de sortir au plus vite de cette spirale négative et de revoir le fonctionnement du couple.
La thérapie de couple est un travail à deux où chacun peut exprimer son point de vue librement et avec respect. Avec de l’aide, un dialogue constructif peut se remettre peu à peu en place au sein du couple et différentes pistes et solutions peuvent être envisagées pour retrouver une vie plus harmonieuse.
De la crise d’ado aux troubles du comportement alimentaire, en passant par la sexualité, il est parfois important d’accompagne l’adolescent à traverser ce moment souvent difficile. C’est une période de croissance, d’énergie qui le pousse vers une plus grande autonomie. Ce passage dans le monde des adultes n’est pas toujours évident. Il doit s’éloigner de l’enfant qu’il était pour rejoindre le monde des « grands ».
Pour se développer et grandir, l’adolescent doit se séparer de ses parents. C’est une étape parfois violente et une lutte inconsciente qu’il vit à l’intérieur de lui. Partagé entre culpabilité, loyauté vis-à-vis de ses parents, besoin de construire son avenir et d’établir ses propres règles, son organisation est un bouleversement qu’il lui est parfois difficile de traverser seul.
Il se met alors parfois en danger (alcool, drogues, vie sexuelle, scarification, vitesse, etc.…).
La vigilance des parents est alors primordiale, un adolescent qui n’a goût à rien, qui se coupe du monde et reste enfermé dans sa chambre, qui fume du cannabis, bois beaucoup d’alcool, ne s’intéresse plus à ses études, est un adolescent qui souffre et dont la souffrance doit être sérieusement prise en compte par l’entourage (qui lui souffre aussi) afin qu’il soit orienté vers des professionnels qualifiés.
Les séances peuvent alterner en fonction du choix de la famille entre séance individuelle et séance familiale. La présence de chacun (parents, frères et sœurs et le jeune en souffrance) peut parfois permettre à la famille de partager, de se dire et de s’entendre autrement. Le choix reste en dernier lieu aux parents et/ou à l’adolescent qui vient consulter.
Bien souvent ce sont les parents qui font la demande en psychothérapie pour l’enfant. Ce travail reste cependant un travail pour l’enfant, fait par l’enfant. C’est un moment pour lui, dans un lieu où il peut se montrer égal à lui-même, ou il peut se livrer librement sur son point de vue et apprendre à se connaître et se comprendre.
Lors du premier entretien, c’est souvent le ou les parents qui parlent des difficultés de l’enfant. Ils viennent nous présenter l’historique de l’enfant ainsi que les principaux évènements familiaux. Ensuite, l’enfant vient seul aux séances. Nous nous concentrons alors sur son monde intérieur. Le rôle du thérapeute est de créer un climat favorable pour le développement de l’enfant, pour qu’il se sente libre d’exprimer ses sentiments sans culpabilité.
Lors de sa thérapie, différents outils sont utilisés : jeux, modelage, dessin, bricolage. Ainsi, par sa créativité, l’enfant apprend à se connaître lui-même, mais ces expériences lui permettent aussi d’exprimer sa souffrance autrement que par des mots et d’extérioriser différents sentiments. Au cours de la psychothérapie, le ou les parents sont, ponctuellement (toutes les 4 ou 5 séances) et avec l’approbation de l’enfant, tenus informés de son évolution.
Problèmes qui tournent en rond, histoire transgénérationnelles, croyances familiales, etc. Les familles qui viennent en consultation ne sont pas des familles plus mauvaises ou incompétentes que les autres. Elles traversent simplement une période crise. Souvent lorsqu’elles arrivent en consultation, elles ont déjà essayé de résoudre seules les problèmes et ont souvent épuisé toutes leurs ressources.
Bien souvent ces familles traversent un deuil, une crise d’adolescence, l’arrivée d’un nouvel enfant, un changement de situation professionnelle ou d’habitation.
Autant d’éléments pouvant perturber le bon fonctionnement qui existait jusqu’alors. Le but est alors de comprendre à quoi sert le symptôme (souvent point de départ de la thérapie) pour amener la famille vers un processus et une lecture différente de la situation, dans le but de solutionner le problème.
Dans une thérapie familiale, il est important d’éviter le cercle infernal de l’incompréhension de chacun et le principe d’homéostasie qui consiste à refermer la boucle sur elle-même de manière à ce que la famille, le groupe, s’oppose au changement. Il est essentiel de savoir comment chacun participe au problème.
Lorsqu’il existe des « non-dits », les problèmes se transmettent parfois de génération en génération (secret de famille, souffrance non surmontée par les générations d’avant, etc.), il est alors important de pouvoir explorer cette partie de la problématique.
Robert Neuburger, dans ses travaux explique et insiste sur l’importance du mythe familial. C’est « un ensemble de croyances sur les qualités supposées du groupe, il est constitué des éléments de la mémoire familiale que les ascendants ont jugés bons de transmettre, tandis que ce qu’il convient d’oublier est gommé.
La famille est une… motocyclette*
La thérapie familiale conçoit la famille comme un système ouvert. Pour expliquer comment il fonctionne, Robert Neuburger utilise l’image de la motocyclette.
- La motocyclette est constituée d’un nombre limité de pièces. En cas de dysfonctionnement, on peut extraire la pièce défectueuse pour la réparer. C’est ainsi que la psychiatrie a longtemps procédé : en considérant les troubles du malade indépendamment de leur contexte.
- C’est un système fermé. Un mauvais réglage de la suspension entraîne l’usure des pneus. Dans les années 70, on a essayé de chercher des “causes” à la maladie mentale : tel patient est schizophrène parce qu’il a une “mauvaise mère”.
- C’est un système ouvert. Les causes de ses dysfonctionnements peuvent être internes ou externes (une côte à gravir). Une famille fonctionnant normalement peut se trouver en difficulté devant une côte (l’adolescence). Dans cette approche, il n’y a ni “mauvaise mère” ni “enfant à problème”, mais une famille qu’il faut aider dans une épreuve de la vie.
*Extrait « L’Autre demande” Par Robert Neuburger Editons Acte Sud.