En présentiel ou en ligne
Je m’appelle Laurence Thiebau, Hypnothérapeute formée en hypnose clinique à l’IMEL lien (Institut Milton et Erickson) de Lyon, je reçois à mon cabinet de Bourg-en-Bresse sur rendez-vous toute personne éprouvant des difficultés d’ordre psychologique et physique afin de les aider à vaincre leurs maux.
L’origine de l’hypnose et des phénomènes hypnotiques se perd dans la nuit des temps. On les retrace dans les anciennes civilisations comme celle des Sumériens, des druides, dans les techniques millénaires du yoga et de la méditation orientale. À ses débuts, l’hypnose fut pratiquée sous différentes formes où elle était étroitement associée à la magie et à la religion : de la Chine à l’Inde en passant par l’Égypte pharaonique, elle était au cœur de cérémonies magiques et religieuses. Certains prêtres et devins de la Grèce et de la Rome antique s’en servaient à des fins de clairvoyance et également pour soigner.
En définitive, nous pouvons dire que la définition et la pratique de l’hypnose se sont continuellement modifiées au cours du temps, selon les époques et les courants de pensée dominants.
Ses grands personnages :
Frank Anton MESMER (1734-1815), Armand de PUYSÉGUR (1751-1828), James BRAID (1795-1860), Ambroise-Auguste LIÉBEAULT (1823-1904), Jean-Marie CHARCOT (1825-1893), Sigmund FREUD (1856-1939), Émile COUÉ (1857-1926).
Milton H. ERICKSON (1901-1980)
Psychiatre né en 1901 aux États-Unis, Erickson fut considéré comme le « père de la communication moderne ». Il révolutionna les conceptions mêmes de l’hypnose telle que pratiquée dans le passé, de même que toutes les formes de thérapies. L’hypnose éricksonienne est née en 1937.
Chacun de nous peut entrer dans un état hypnotique, et sans que nous le remarquions, nous entrons dans ce processus toutes les 90 minutes.
Vous est-il déjà arrivé de marcher et de vous retrouver plus loin que l’endroit ou vous deviez vous rendre…, avez-vous parfois le regard perdu dans le vide…, vous arrive-t-il d’être absorbé par vos souvenirs…, ou encore de faire les choses machinalement à tel point que tout ce qui se passe autour de vous vous laisse indifférent ?
Si oui, et bien dites-vous, que, sans le savoir, vous étiez dans un état de transe hypnotique parfaitement naturel.
Avec l’hypnose, l’hypnothérapeute facilite, guide, accompagne le sujet pour lui permettre d’entrer au contact de son monde intérieur encore inconnu. Il est alors possible pour lui d’installer une communication entre la partie consciente et inconsciente. Le sujet est directement en contact avec son inconscient afin de se libérer et réparer ses blessures.
La thérapie en hypnose est beaucoup plus rapide qu’une thérapie classique et se suffit à elle-même. Elle peut cependant être utilisée en complément d’une autre approche thérapeutique et se trouve tout à fait compatible avec un travail de psychanalyse.
C’est une hypnose ou rien ne sera jamais imposé, et/ou aucune suggestion directe ne sera formulée. Elle est là pour que le patient trouve par lui-même et en lui les ressources nécessaires aux problèmes qui sont les siens.
La personne est respectée dans sa globalité et ramenée à son état conscient de la manière la plus juste et la plus adaptée parce qu’elle le sera par elle-même.
L’hypnose reste donc un « outil » d’accompagnement qui ne peut être pratiqué que par des personnes formées et qui doit également être réalisé par un thérapeute ayant une solide formation et des connaissances en lien avec la psyché.
Lors d’un traumatisme ou autre situation désagréable, du passé récent ou lointain, les émotions, ainsi que les croyances associées à l’évènement, peuvent rester bloquées dans le cerveau. Le risque est, dès lors, que chaque situation de la vie renvoyant, à la situation traumatique initiale, consciemment ou inconsciemment, réactive cette dernière, dans ses émotions/sensations désagréables (peur, colère, tristesse, dégoût) ainsi que les croyances qui y sont rattachées, entretenant celles-là (cercle vicieux), alors que l’évènement originel déclencheur (le traumatisme) est loin.
Dans des thérapies strictement verbales, il peut y avoir une compréhension intellectuelle des processus psycho-émotionnels en jeu dans un évènement, mais la compréhension psycho-émotionnelle de ce dernier, et les « nouveaux » comportements qui pourraient en découler ne sont pas aussi automatiques qu’on pourrait le supposer.
C’est ainsi que les MAH®, au croisement de l’Hypnose, de l’EMDR, des TCC, de la Psychanalyse, se voulant tour à tour, tant une technique de libération émotionnelle ponctuelle, lors de fortes réactions émotionnelles, qu’une approche psycho-hypnothérapique multi référentielle, par le jeu de stimulations bilatérales oculaires, vont trouver toute leur place et vont permettre un retraitement « libérateur » de l’expérience traumatique, avec, cependant, pour une utilisation optimale et un taux de réussite élevé, l’importance de respecter un certain nombre de conditions (protocole).
En effet, Les MAH®, au titre d’une pratique hypnothérapique, sont une méthode réglée de traitement psychologique, une méthode thérapeutique psychologique des troubles psychiques ou corporels utilisant une relation thérapeute-malade.
L’utilisation des MAH®, dépasse très largement la résolution des psychotraumatismes (au sens du DSM-V), puisqu’ils sont très appropriés dans bon nombre d’autres problématiques psycho-comportementales telles que phobies, troubles anxiodépressifs, problèmes d’estime de soi, de confiance en soi, d’affirmation de soi, addictions, psychosomatique, etc.
Après quelques consultations en hypnose, l’hypnothérapeute peut expliquer au sujet l’apprentissage de l’auto hypnose. Il s’agit donc d’apprendre au sujet comment prolonger les consultations d’hypnose vécue au cabinet.
Il existe également sur internet des enregistrements ou des CD d’auto-hypnose, mais il est toujours plus prudent de ne pas les utiliser seul, car elles ne sont pas adaptées à chaque personne et elles peuvent infirmer dans un certain contexte ou il sera difficile de sortir.
Troubles sexuels (impuissance, éjaculation précoce, vaginisme, frigidité, anorgasmie, dysménorrhée et aménorrhée, grossesse, stérilité, troubles de la fécondité), dépressions graves, mais encore toutes les maladies psychosomatiques, anxiété, angoisse, stress, surmenage, dépression et douleurs divers.
Phobies, peurs, addictions, bégaiement, manque de confiance en soi, sevrage tabagique, migraine, troubles du comportement alimentaire, énurésie, etc.
Le travail en hypnose est adapté à bon nombre de problèmes que rencontre l’être humain, il est important que la séance soit adaptée à chaque sujet et bien qu’efficace dans bons nombres de cas, elle ne relève cependant pas de la magie et ne s’apparente encore moins à ce que l’inconscient collectif véhicule dans l’idée qu’il se fait de l’hypnose.
Elle est différente de l’hypnose de spectacle (exercée par un hypnotiseur et non un hypnothérapeute) et est utilisée dans un but uniquement thérapeutique.
C’est une hypnose qui est différente d’un patient à l’autre et qui dans le cas d’un même patient ne ressemble en rien à la séance précédente.
Être sous hypnose, c’est être dans un état de conscience modifié qui ouvre l’inconscient aux suggestions du thérapeute, mais qui ne permet pas nécessairement une perte de contrôle.
Le sujet peut tout à fait rester conscient de ce qui se passe et sortir à tout moment de cet état hypnotique même s’il est profond.
Il peut donc se souvenir de tout, ou au contraire, s’il se laisse porter par cet état, apprécier cette sensation agréable et confortable en se laissant aller.
La liste est longue, certains résultats étonnent même les experts. De nombreuses difficultés acquises durant l’enfance ou au cours de la vie peuvent être résolues par l’hypnose.
Elles sont indiquées seules, dans le cadre du cabinet, en thérapie courte ou conjointement avec une psychothérapie plus longue.
Attention, ce qui relève de la psychiatrie lourde doit être réservé aux psychiatres, de même qu’un protocole en hypnose ne remplace pas une consultation auprès d’un médecin.
Il est impossible d’oublier complètement ce qui s’est passé au cours de la séance d’hypnose.
Il n’est pourtant pas rare que le sujet déplace son attention durant la séance.
Même si le conscient du sujet est occupé ailleurs, l’inconscient continue de recevoir les informations.